Faune et flore: un regard près de chez soi.

L’histoire se passe à quelques kilomètres d’une grande ville, quelque part en Belgique. On s’imagine que cela rime toujours avec pollution, absence de végétation et d’animaux sauvages. Pour ce qui est de la pollution, c’est quand même moins bien qu’à la campagne. Mais en matière de flore et de faune, quand on commence à y prêter attention, on découvre un tas de choses incroyables.

La découverte.

Au cours de la visite de la réserve naturelle « Het moeraske » à Evere (Bruxelles), j’ai appris l’existence du pouillot véloce. C’est un petit oiseau, un peu plus petit qu’un moineau, de couleur verdâtre. Il piaille tout le temps en émettant des sons « aléatoires » qui ressemblent à une suite de « tchic-tchac ». Il est appelé véloce parce qu’il est un des premiers à revenir de migration.

Lors des promenades que j’ai faites par la suite, je me suis rendu compte qu’on entendait cet oiseau partout. Je me suis dit que je devais le photographier.

J’ai ressorti de l’armoire un vieil appareil « reflex » à réglage manuel que j’avais hérité de mon père. J’ai pris un téléobjectif de 300 mm et un zoom 70-210 (avec fonction « macro »). Je me suis également muni d’une paire de jumelles avec zoom (8 à 20×50).

Je me suis mis en route. Mon but était simplement de photographier la nature, les fleurs comme les animaux, de montrer qu’en ouvrant les yeux, on pouvait voir beaucoup de choses.

Dans le cadre de ce site, j’expose uniquement les photos prises dans les limites géographiques de ma commune.

La première photo.

A cette occasion, la loi de la vexation universelle a encore frappé. C’est ma femme qui a pris la première photo et avec un petit appareil automatique !
Cygnes

Il s’agissait de cygnes noirs. On ne savait même pas que cela existait. Nous avons appris bien plus tard, lors d’une visite aux Etangs de Virelles (près de Chimay) qu’il s’agissait de cygnes d’Australie. Ceci a encore été confirmé au Parc Paradisio (région Mons – Ath) où nous avons vu deux spécimens.

Ces cygnes ont été importés en Europe, probablement pour agrémenter les parcs. Cette paire-ci s’est peut-être enfuie d’un parc.

Nous les avons vus deux années de suite et ils sont chaque fois restés quelques jours, peut-être le temps d’une escale. Ou alors, ils viennent tout simplement d’une propriété voisine. Le mystère reste entier!

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